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L'agneau, avec son innocence juvénile, son exubérance et sa vulnérabilité, est depuis longtemps un symbole du printemps. La première mention de l'agneau dans le christianisme se trouve dans le livre de la Genèse, à la suite de quoi l'agneau est devenu un symbole de sacrifice. Dans les siècles passés, rencontrer un agneau à Pâques, la période de l'année que l'on associe le plus à ce doux animal, était considéré comme un heureux présage.
Cette charmante pièce de Pâques combine deux représentations contrastées d'un agneau : une illustration réaliste au premier plan, encadrant une représentation naïve d'un autre agneau à l'arrière-plan. Cette dernière provient d'une sculpture en relief découverte sur une clé de voûte datant du début du 13e siècle dans l'église paroissiale de St Egidi en Styrie. Le jeune mouton fait partie d'une tradition saisonnière dans cette partie du pays sous la forme d'un pain de sucre, appelé "Sinn-Gebäck", qui est servi au petit-déjeuner à Pâques.
Les armoiries des neuf Länder autrichiens sont représentées sur l'avers de la pièce à neuf pans.